Etape 5 – Edition 2022 – ELA Software

On continue notre récit du Rallye Aïcha des Gazelles 2022 avec le résumé de notre 5ème étape.

Bien remise de notre 4ème étape, nous sommes réveillées par Dominique à 5h, c’est devenu un rituel. Rituel que nous exécutons machinalement maintenant et que je vous raconte ici!

On part pour une étape de 7 balises à valider sur plus de 105km, sous les couleurs de notre sponsor du jour: ELA Software

Le brief de course nous préviens que le terrain est « sableux… c’est pas des dunes, mais c’est sableux »… Laure n’a toujours pas digéré cette information! Parce que oui, des tas de sables de 30m de haut, c’est de la dune, soyons clair!

Top départ!

On commence par 2 balises automatiques. Rien de complexe en soit, mais elles ne sont pas matérialisées et on a toujours peur de passer trop loin pour qu’elles soient validées. On s’applique et on se concentre et on file vers la 3ème balise. On s’est tanqué bien sûr, sinon c’est pas drôle, mais ce n’est pas un souci: quelques coups de pelle et on sort de là. Une zone de sable plus loin, notre drapeau se montre enfin et nous validons ce CP3.

En route pour la balise 4

C’est là qu’il nous arrive une péripétie qu’on n’aurait pas pu imaginer. On s’arrête sur une crète car on a devant nous un équipage tanqué. On descend pour leur filer un coup de main, elles sont déjà bien préparées, les plaques sont mises sous les roue, on les guide gentiment pour sortir de là et on leur dit de filer ensuite pour sortir de cette zone de sable molle. Mission accomplie, on remonte en voiture. Laure essaie de mettre sa ceinture, qui reste complètement bloquée enroulée, pas moyen de la tirer, même pas quelques centimètres. On reste bête devant la voiture, devant cette situation cocasse…

On fait le tour de nos options. On ne peut pas prendre la route comme ça, sous peine de pénalités sévères. On appelle la méca? Ca nous coûterait 200 points de pénalités aussi. On commence à démonter la garniture qui cache l’enrouleur et finalement, on parvient à la débloquer. On passera les 3 jours qu’il reste à faire en sorte qu’elle ne s’enroule plus du tout!

Le retour de la tempête

La balise 5 nous pose aussi beaucoup de souci, parce qu’elle se situe derrière une grande zone de sable bien mou. On n’est pas sur du « sableux », on est face à des belles dunettes, assez hautes, et abruptes. On perd beaucoup de temps à chercher une passe, à faire quelques aller-retour à pied pour voir si on peut se frayer un chemin quelque part. On y parvient et on arrive dans une jolie plaine, avec une visibilité quasi nulle: la tempête est de retour. J’arrive à peu près à retrouver mon cap malgré que mes repères se cachent… et on arrive pile sur la balise! Et sur un pique-nique improvisé avec les Nant’zelles

On voit à peine nos pieds!

Ensuite on enchaîne pas mal, mais la météo est vraiment catastrophique, on ne voit rien et on ne peut prendre aucun repère. On avance à un bon rythme mais le temps nous paraît long et chaque kilomètre est une victoire. Balise 6, puis balise 7, on les a toutes!

On entame le retour au bivouac, qui sera aussi fastidieux que le reste. La météo n’est pas mieux là bas, on arrive sous la tempête, avec nos masques de ski vissés sur la tête. On se prend une bière, que le vent de sable rend… croustillante.

Ce soir là, on ne traînera pas à aller se coucher, après une bonne douche, faute d’un temps un peu clément.

Le lendemain matin sera notre dernier départ du bivouac, pour une étape marathon, l’étape 6 et la fin du rallye.

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